Grippe aviaire

Lutter contre la grippe aviaire

Dans un contexte marqué par un niveau de risque maximal sur l’ensemble du territoire métropolitain et une filière avicole fragilisée aux lendemains de l’épisode de grippe aviaire ayant sévi en novembre et décembre derniers, il est essentiel que les particuliers, propriétaires de volailles, appliquent strictement les mesures de prévention en vigueur pour éviter la contamination des élevages et les pertes financières induites par les mesures de restrictions sanitaires.

Cette maladie infectieuse virale très contagieuse est transmissible entre oiseaux et volailles, plus rarement à des mammifères, et habituellement difficilement transmissible à l'homme. Il faut aussi noter que la consommation de produits alimentaires à base de volaille ne présente aucun risque.

Parmi les prescriptions sanitaires, les propriétaires doivent assurer, en priorité, le confinement des volailles ou la pose de filets permettant d'empêcher tout contact entre les volailles et les oiseaux sauvages.

En outre, il est rappelé que les particuliers détenteurs d’une ou plusieurs volailles situés en zone réglementée sont tenus de le/les déclarer via un formulaire en ligne.

Enfin, afin de limiter la diffusion du virus, il est recommandé de ne pas nourrir les oiseaux sauvages, d'éviter les contacts avec les plumes et les déjections.

Les mesures à prendre

Ces mesures s'adressent aux détenteurs de volailles et autres oiseaux captifs destinés uniquement à une utilisation personnelle (non commerciale) :

• Confiner vos volailles dans un bâtiment en dur, ou poser des filets pour éviter tout contact avec les oiseaux sauvages.
• Se déclarer en mairie ou sur le site http://mesdemarches.agriculture.gouv.fr/ (rubrique particulier - déclarer la détention de volailles).
• Exercer une surveillance quotidienne de vos oiseaux.
• Aucune volaille (palmipèdes et gallinacés) de la basse cour ne doit entrer en contact direct ou avoir accès à des volailles d'un élevage professionnel.
• Limiter l’accès de la basse cour (l’endroit où vous détenez vos oiseaux) aux personnes indispensables à son entretien.
• Protéger votre stock d'aliments des oiseaux sauvages ainsi que l'accès à l'approvisionnement en aliments et en eau de boisson de vos volailles.
• Protéger et entreposer la litière neuve à l’abri de l’humidité et de toute contamination, sans contact possible avec des cadavres.
• Ne jamais utiliser d’eaux de surface : eaux de mare, de ruisseau, de pluie collectée… pour le nettoyage de votre élevage.
• Si les fientes et fumiers sont compostés à proximité de la basse cour, ils ne doivent pas être transportés en dehors de l’exploitation avant une période de stockage de 2 mois. Au-delà de cette période, l’épandage est possible.
• Réaliser un nettoyage régulier des bâtiments et du matériel utilisé pour la basse cour.

Pour les éleveurs

• Portez des bottes, une blouse dédiée et éventuellement des gants pour soigner vos oiseaux.
• Lorsque vous quittez votre basse cour, laissez vos équipements (bottes, blouse, gants...) dédiés à l’entrée de cette dernière.
• Dans tous les cas, lavez régulièrement vos bottes, blouses et gants à l’eau chaude et au détergent ou désinfectez-les. Aucune souillure ne doit persister. Lavez aussi régulièrement le matériel d’élevage (fourches, mangeoires….).
• Lavez soigneusement vos mains à l’eau chaude et au savon après avoir été en contact avec des oiseaux.
• Ne vous rendez dans d'autres élevages sans précautions particulières.

SI UNE MORTALITÉ ANORMALE EST CONSTATÉE : CONSERVER LES CADAVRES EN LES ISOLANT ET EN LES PROTÉGEANT ET CONTACTEZ VOTRE VÉTÉRINAIRE OU LA DIRECTION DÉPARTEMENTALE EN CHARGE DE LA PROTECTION DES POPULATIONS.

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Si vous trouvez des oiseaux morts

• Ne touchez pas à l'oiseau, mais notez le lieu de la découverte (le géolocaliser si possible).
• Signalez-le au service départemental de l'Office français de la biodiversité au 02 38 57 39 24 ou à la mairie de la commune de découverte.
• Si vous allez ensuite dans un élevage ou une basse-cour, changez de vêtements et de chaussures.

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