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À peine rentrée des cours qu’elle suit à l’Université d’Orléans, Lucie Wendling s’installe pour réviser soit son cursus de licence en science de la vie, soit sa prépa au professorat des écoles. Une routine “classique” pour une jeune Olivetaine de 19 ans. Mais Lucie n’est pas « classique » : depuis l’âge de 13 ans, elle se déplace en fauteuil électrique, ses articulations étant trop douloureuses, touchées par une maladie génétique orpheline, la “dysplasie spondylo épiphysère” ; Onyx, son chien d’assistance, reste à ses côtés toute la journée. “Je me suis toujours sentie différente des autres, de façon négative, raconte Lucie Wendling. Depuis son arrivée, cela s’est transformé en positif, tant en aide technique qu’en soutien face à la maladie. Sans lui, je n’en serais pas là aujourd’hui. J’ai pu continuer à aller à l’école grâce à lui, ce n’est pas rien.”
D’ailleurs, elle se doit de l’emmener partout, jusqu’en centre de loisirs, l’an dernier, où elle a pu expérimenter la médiation animale auprès d’un enfant aux troubles de l’attention. L’un de ses rêves aujourd’hui ? Devenir professeure des écoles, si possible en classe Ulis, et pouvoir y proposer une médiation canine.
"Le handicap n’est pas tabou”
Pour cet objectif, Lucie Wendling a quelques années d’études et de stages devant elle. “Même si j’ai parfois besoin d’une aide humaine ou que je suis ralentie par mon fauteuil roulant, je suis autonome !, souligne la jeune femme. Développer mon projet professionnel est réalisable, même s’il y a encore des problèmes d’accessibilité un peu partout...”
Afin de sensibiliser à ce sujet, l’Olivetaine a créé, avec ses parents, l’association Handiluce, il y a trois ans. Pour la première fois, elle organise un événement caritatif, à l’Alliage, samedi 1er juin. Le but ? Faire prendre conscience au public des difficultés des personnes en situation de handicap, par des ateliers sportifs et de bien-être, des baptêmes en voiture d’exception... Cette manifestation veut “toucher tout le monde” dans un esprit de fête. Une tombola sera également proposée, pour “récolter des fonds pour financer mon futur fauteuil roulant électrique”. Car la maladie engendre aussi des frais lourds, ici un reste à charge estimé à 14 000 €.
“Le handicap n’est pas tabou”, lance Lucie Wendling ; et ce temps fort de l’association le prouvera avec certitude.
Journée caritative au profit d'Handiluce
Vendredi 1er juin, à partir de 10h
L'Alliage
Activités sportives, créatives et relaxantes, jeux de société, cosplay, et soirée karaoké à partir de 18h (10€)