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Sûre d’elle et souriante, Alice Moireau nous accueille dans le jardin de son chalet suisse olivetain, sur les bords du Loiret.
S’il n’est pas sa résidence principale – Alice partage son temps entre une autre maison, un peu plus loin sur le Loiret, et un appartement à Paris – il traduit bien le caractère de sa propriétaire : authentique et original.
À 27 ans, Alice Moireau est une jeune femme affirmée, mannequin à ses heures, cuisinière, photographe, entrepreneuse ou maîtresse de maison à d’autres. « Ma passion, c’est la bouffe, et tout ce qui tourne autour du fait de recevoir, déclare-t-elle. Faire les courses, mettre en scène le repas, m’habiller pour recevoir … c’est un rituel. » Cette passion se décline dans ses activités professionnelles.
Épicurienne depuis l’enfance, qu’elle a passée à Olivet – elle a été élève à l’école Michel Ronfard et au collège Charles Rivière - Alice Moireau partage ses réalisations culinaires sur Instagram et dans son livre de 60 recettes inspirées de celles de son père. Avec le sens de l’esthétisme qui l’habite, elle peaufine chaque détail : « Mes parents étaient tous les deux artistes. J’ai baigné dans la recherche du beau toute ma vie. »
L’an dernier, elle lance avec une amie styliste une marque de produits d’arts de la table, avec des produits d’artisanat français. Sobrement nommée Table, cette marque occupe aujourd’hui la majeure partie de son temps. Mais Alice va encore plus loin dans l’art de recevoir.
En professionnelle de la « curation de dîner », elle organise des déjeuners ou dîners qui s’apparentent à de véritables expositions pour diverses marques : « Je regroupe des amis, des personnalités créatives, autour d’une table. Le repas est entièrement pensé pour mettre en valeur des produits spécifiques. Il m’arrive d’en organiser ici, au chalet.»
« Ma passion, c’est la bouffe »
Ce chalet, c’est toute une histoire. Conçu par une entreprise suisse pour une exposition universelle à Paris, démonté puis remonté à Olivet, découvert par sa mère après des recherches basées sur la photo d’une carte postale, acheté pour devenir atelier de peinture, puis un peu oublié au décès de l’artiste… Il y a 10 ans, Alice l’a redécouvert, dans son écrin de verdure. Elle en est tombée amoureuse, comme sa mère avant elle. Avec son frère, elle a engagé sa remise en état : le chalet vieillissant est devenu un logis chaleureux. « Nous avions une idée très précise de ce que nous voulions, précise Alice, sur les matériaux comme sur les couleurs. » Tout dans le chalet a été minutieusement pensé. « J’ai chiné la quasi-totalité des meubles et bibelots de la maison. Le reste est fait sur mesure, par notre père ou des artisans français. Nous voulions de l’authentique pour ce chalet, qu’il ait l’esprit de notre mère. » Depuis juin dernier, le chalet est disponible à la location en court séjour ou pour des vacances dépaysantes.
Ce lieu, qui traduit autant son amour pour sa mère que sa passion à recevoir, est une pépite à découvrir.
Suivez Alice sur Instagram : @alicemoireau / @t__a__b__l__e / @lechaletolivet