Informations annexes au site
Arrivée en 1998 à Olivet, dans le Val, avec mari et enfants, Nathalie Grégori-Parodi se lance, cette année-là, le défi de ses 40 ans : courir son premier semi-marathon, organisé par l’USMO Athlétisme. Quelle claque : l’ancienne gymnaste arrive belle dernière... Ce qui la motive à chausser ses baskets pendant quinze ans pour courir sur route. S’il lui arrive encore aujourd’hui de parcourir des distances goudronnées, la sportive préfère désormais les grands espaces naturels. “J’ai besoin d’être dehors, confie-t-elle. Les bords du Loiret et le domaine du Donjon sont d’ailleurs un formidable terrain de jeu pour moi.”
Aller plus haut
Mais ce qui l’attire particulièrement reste le trail, avec ses paysages de montagne, ses longues distances et ses hauts niveaux de dénivelé. En juin dernier, Nathalie Grégori-Parodi a notamment terminé le trail des Frahans, en Haute-Savoie, et ses plus de 3 700 mètres de dénivelé, si peu par rapport à son prochain trail dans les Alpes (jusqu’à 5 000 mètres de dénivelé et 80 km de distance). “Un trail est un retour sur soi, souligne-t-elle. Quand on court et marche plus de 12 heures de suite, le cerveau se met comme en méditation, presqu’en veille. Le corps prend le relais.” Une sensation accentuée par une totale et “étonnante” perte de notion de temps.
À raison de deux activités physiques par jour (natation, course, VTT, randonnée, yoga, renforcement musculaire), Nathalie Grégori-Parodi garde, à 58 ans, une forme olympique. Peut-être est-ce d’ailleurs pour cela qu’elle a été retenue pour le marathon pour tous (et de nuit) des Jeux Olympiques de Paris, en août 2024 !