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Comme une évidence. Au Conservatoire d’Orléans, où il est entré en sixième pour apprendre le trombone, sa professeure de musique lui fait très vite remarquer qu’il a des facilités. Éric Navarian s’est détaché de cet instrument à vent qu’il trouvait "trop scolaire", pour ensuite se tourner vers la guitare, qu’il n’a plus jamais lâchée par la suite. Cet été, il fêtera les 20 ans du groupe olivetain De Rhuys sur la scène de la Bamboche le 1er juillet, au parc du Poutyl. Depuis deux décennies, il propose avec ses trois comparses de la « chanson française avec une coloration musique du monde ». C’est complètement par hasard qu’Éric Navarian, responsable de l'espace musique-multimédia et du pôle numérique de la bibliothèque municipale, s’est lancé dans l’aventure du groupe.
Un soir de 2000, j’ai été invité par mon frère, qui joue lui aussi, sur la scène du théâtre Gérard Philipe. J’ai alors sympathisé avec son bassiste. Un an plus tard, nous formions De Rhuys.
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UN AIR DE MORBIHAN
Pour l’anecdote, le nom du quatuor (guitare/accordéon/basse/percussions), auteur de
trois albums, vient d’une presqu’île située dans le golfe du Morbihan. En 2001, alors que ses musiciens étaient invités à se produire sur un festival à Olivet, leur formation n’avait pas encore d’appellation. Au moment où les programmateurs la lui demandent, Éric Navarian se trouve bien embêté.
J’ai répondu un peu du tac au tac et j’ai dit De Rhuys car je venais d’y passer une semaine idyllique. Et puis il y avait cette notion de voyage que j’aimais bien. Les autres membres n’ont pas adhéré tout de suite...
Éric Navarian, qui se dit influencé par la musique jazz, est aussi la plume et la voix du
groupe. En 1994, il est parti à Paris suivre une formation au chant. Il a donné trois concerts à la Cigale, salle de spectacle de la capitale. Ce qui lui a donné envie de continuer et de persévérer. Bien lui en a pris ! Avec De Rhuys, il multiplie les rencontres avec le public. Avec d’autres artistes aussi, comme lorsqu’ils ont
fait la première partie de Tri Yann et Aldebert. Cela tombe bien, Éric aime le partage.
L’interactivité avec les musiciens me nourrit. Je voulais entrer dans cette famille, j’ai l’impression d’avoir été
accepté !