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Vous avez peut-être eu la chance de croiser cette brune pétillante un soir dans votre salon. Grande gagnante en 2015 d’une célèbre émission de cuisine - Masterchef pour ne pas la nommer -, Khanh-Ly avait séduit les téléspectateurs par son sourire, son enthousiasme et ses talents culinaires.
Elle est née à Beauvais, il y a 25 ans, de parents vietnamiens. Elle vient à peine de souffler sa première bougie quand ses parents emménagent à La Source, et sept de plus lorsqu’ils s’installent à Olivet, allée de Fakenham, près du centre culturel d’Yvremont, pour permettre à Khanh-Ly d’entrer au collège Charles Rivière.
Je viens d’un milieu modeste et mes parents voulaient que je grandisse dans un environnement plus protégé. Ils possédaient un restaurant vietnamien, rue des Turcies à Orléans. J’ai grandi dans cette ambiance. Les soirs après l’école et les week-ends, je travaillais avec eux.
De son enfance olivetaine, elle garde le souvenir “d’une période très douce, avec le Loiret, la nature très présente… Et je faisais beaucoup de vélo !”
À 19 ans, elle décide pourtant de quitter la région et la fac de droit d’Orléans. Direction Paris. “Je me sentais un peu à l’étroit, j’avais envie de plus...” Un BTS en poche, elle devient vendeuse dans l’horlogerie de luxe, sans conviction.
Je me cherchais un peu. Je ne voulais pas travailler dans la restauration, je crois que j’étais un peu dégoûtée... Mais j’avais gardé un héritage, celui de la bonne cuisine maison, avec des produits frais.
Elle cuisine pour elle, régale ses amis lors des dîners… et découvre le plaisir.
Je voyais ça comme un labeur, mais je me suis rendue compte que c’était une activité créative, artistique.
Khanh-Ly quitte son emploi, s’inscrit à Masterchef, gagne le concours, suit une formation à l’institut Paul Bocuse, passe son CAP, et se lance comme chef. “Cette fois, je savais vraiment ce que je voulais faire !” Désormais associée dans un café parisien d’inspiration new yorkaise - The Hood, près de la place de la République -, elle fourmille de projets.
Dès que son emploi du temps le lui permet, elle revient dans le Loiret voir ses parents.
Quand j’étais étudiante, je me rendais à Olivet tous les week-ends. Maintenant c’est plus difficile avec mon métier. Mais quand je reviens, c’est toujours avec un grand plaisir.
Peut-être aura-t-elle un jour, qui sait, l’envie de revenir définitivement et d’y ouvrir son restaurant... Les gastronomes olivetains ne s’en plaindraient pas.