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Tout commence il y a 45 ans. Jeune technicien, Alain Tissier s’installe à Olivet et, passionné d’histoire, se penche très vite sur celle de la ville.
Je crois que si j’avais été Olivetain, je n’aurais pas entrepris cette démarche. Je n’aurais pas eu la même curiosité. J’ai eu un vrai coup de cœur pour la ville et j’ai eu envie d’en savoir plus.
Au cours de ses recherches, il croise Régis Réguigne, professeur d’histoire et auteur d’une thèse sur Olivet. De cette rencontre va naître l’idée de raconter le territoire au cours de spectacles vivants.
Le premier spectacle, proposé dans le cadre du comité des fêtes, est joué devant le château du Poutyl en 1984. Puis l’association Lumières et sons d’autrefois a été créée pour en monter d’autres.
La suite, les Olivetains la connaissent ; plus d’une vingtaine de spectacles « son et lumière », comme autant de ponts sur le Loiret entre l’histoire de la ville et la grande Histoire : la Révolution de 1789, les origines de la guerre de 1914, la Belle époque, sans oublier la Pucelle d’Orléans puisque l’association a également lancé à quatre reprises les fêtes johanniques.
La trame de ces spectacles repose sur un texte, lu ou déclamé par un comédien. C’était d’abord Régis Réguigne qui les écrivait, puis Denis Boudin, avant qu'Alain Tissier ne prenne le relais.
Vient ensuite le temps de la préparation du spectacle. Costumes, décors, musiques, vidéos… Rien n’est laissé au hasard. L’association s’appuie pour cela sur un conseil d’administration d’une vingtaine de membres, une dizaine d'accessoiristes, de couturières et, en fonction des spectacles, sur 150 à 200 figurants bénévoles.
Nous travaillons aussi avec d’autres associations olivetaines, mais aussi des communes voisines, sans oublier la ville d'Olivet qui nous apporte son aide financière et matérielle. Ce qui compte pour moi, dans les spectacles comme dans ma démarche associative, c’est de rassembler des gens d'horizons différents autour d'une idée. J’aime porter des projets auxquels je crois et, quand d’autres se l’approprient, le portent, le vivent, c’est ma plus belle émotion.
À bientôt 70 ans, Alain Tissier souhaite désormais passer le flambeau à la tête de l’association pour s'occuper notamment davantage de ses petits enfants.
Il faut que je prenne du recul pour permettre de libérer d’autres énergies. C’est une activité passionnante mais très prenante. Je ne veux pas faire le spectacle de trop.