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«Peut-on être à la fois misanthrope et altruiste ? Solitaire et solidaire ?»
Deux ressentis antagonistes qu’il assume ; en sautant dans le monde associatif une fois la retraite venue, Philippe de Bertrand les cultive même ! Passer de banquier et manager à bénévole et président d’Olivet Solidarité en une année à peine lui a permis de «ne pas s’arrêter» tout en développant son «utilité» au service de ses «valeurs humanistes» : «lorsque je travaillais, je ne faisais que ça du matin au soir, tard. Je ne me dégageais pas de temps pour aider les autres activement, confie l’Olivetain. J’ai pris contact avec Olivet Solidarité lors du Forum des associations en 2013. Ce qui m’intéressait et m’intéresse toujours est˝le faire˝».
Ainsi, de novembre 2016 à mars 2024, Philippe de Bertrand a géré cette association emblématique, motivant les bénévoles, veillant à la bienveillance de chacun, recherchant les subventions, donnant du temps. Aujourd’hui, l’association continue son développement, forte de ses 90 bénévoles et de sa multitude d’actions solidaires.
N’oublier personne
Aide alimentaire pour les Olivetains, aide matérielle pour les plus démunis, aide administrative, atelier de langue française, bricolage, collecte de jouets, lectures, temps de jeux, de sport et de bonne humeur... «L’important est de n’oublier personne, souligne Philippe de Bertrand, qui a laissé la présidence d’Olivet Solidarité mais reste très actif au sein de l’association. L’accueil est inconditionnel. D’ailleurs, en quelques années, j’ai changé mon regard sur les individus. J’ai rencontré des personnes aux cultures et aux mœurs différentes. S’investir dans une association solidaire, c’est aussi s’ouvrir, sortir de son milieu.» Mais aussi partager ses connaissances et compétences avec ceux qui en ont besoin. «Fondu d’informatique», Philippe de Bertrand aimerait «donner des cours» pour les apprenants en langue française, parfois éloignés des écrans. Plus ! En laissant la présidence d’Olivet Solidarité, il s’est dégagé du temps pour, pourquoi pas, intégrer une nouvelle association solidaire dans les mois à venir. Les sourires des aidés lui apprennent chaque jour.
Et sa boulimie de bienfaisance n’est pas assouvie.