Laure Calamy, une actrice à multiples facettes

C’est sur ses « terres » que Laure Calamy est venue présenter en avant-première son dernier film Antoinette dans les Cévennes. À cette occasion elle revient sur son parcours qui a débuté non loin du Loiret, à Olivet…

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Laure Calamy a connu le primaire du Poutyl et le collège à Olivet avant de poursuivre ses études à la Source, au lycée Voltaire.

Je m’y suis fait plusieurs amis que je revois toujours. Je garde le souvenir d’une grande mixité, et de rencontres très enrichissantes. J’ai notamment eu un professeur d’histoire passionné, qui nous a raconté comment il avait vécu la
chute du mur de Berlin…  

Le bac en poche, Laure quitte la région pour monter à la capitale!  Son projet ? Faire du théâtre.

J’ai commencé la Fac de philo, mais ce qui m’intéressait, c’était le théâtre. À Orléans, la programmation culturelle était forte et j’avais vu de nombreuses pièces, par exemple avec Olivier Py avec qui j’ai travaillé plus tard. Je me souviens d’une pièce, Le Baladin du monde occidental, qui a été pour moi une grande découverte, lorsque j’étais au collège. Les représentations pour le jeune public sont très importantes, car on sent tout de suite s’il accroche ou pas à la pièce et c’est le public de demain. Il ne faut pas le négliger… 


Après le Conservatoire national supérieur d'art dramatique dont elle en sort en 2001, l’actrice commence sa carrière sur les planches.

Pour moi, le théâtre était une évidence. J’allais beaucoup au cinéma aussi mais le théâtre me passionnait. Le cinéma est arrivé plus tard. On m’avait dit que si on ne commençait pas avant 30 ans, c’était fichu ! 

Elle obtient pourtant son premier rôle à 34 ans dans Bancs publics (Versailles Rive Droite) de Bruno Podalydès. Elle se fait ensuite connaître du grand public grâce à la série Dix pour cent où elle joue le rôle d’une assistante d’agent artistique éprise de son patron. Aujourd’hui, Laure tient le rôle principal dans Antoinette dans les Cévennes* de Caroline Vignal. Un film à la fois drôle et émouvant où la marche, avec un âne nommé Patrick, a tout d’un parcours initiatique.

Marcher, en pleine nature, c’est être hors du temps et accueillir toutes les pensées qui peuvent surgir.


D’Olivet où elle revient régulièrement pour voir sa famille, Laure garde des bons souvenirs d’enfants, avec une belle nature, la proximité du Loiret… Les projets, pour la suite ? Laure n'en manque pas !

J’ai trois tournages prévus dans les mois à venir. Ils ont été décalés à cause du Covid. Mais j’ai aussi des projets de théâtre que je réaliserai plus tard. Il me faudrait plusieurs vies ! 

Antoinette dans les Cévennes*, en salle depuis le 16 septembre :
Des mois qu’Antoinette attend l’été et la promesse d’une semaine en amoureux avec son amant, Vladimir. Alors quand celui-ci annule leurs vacances pour partir marcher dans les Cévennes avec sa femme et sa fille, Antoinette ne réfléchit pas longtemps : elle part sur ses traces ! Mais à son arrivée, point de Vladimir - seulementPatrick, un âne récalcitrant qui va l'accompagner dans son singulier périple…