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Nous avons constitué une cellule de crise qui rassemble tous les jours la direction administrative, les médecins des services concernés, la réanimation de médecine et de chirurgie, la pharmacie, le laboratoire, le service d’hygiène… Et chacun adapte son organisation pour faire face à l’épidémie. Par exemple, les services de réanimation ont augmenté leur nombre de lits, la pharmacie veille avec l’équipe logistique à l’approvisionnement en médicaments mais aussi en masques, en casques… Et nous nous ajustons aux évolutions régulières de la situation et aux recommandations du ministère et de l’ARS. Tout le personnel de l’hôpital est très investi et ne compte pas ses heures.
Ainsi, des médecins sont intervenus en renfort dans des EHPAD, de même qu’une équipe mobile pour effectuer les prélèvements auprès des résidents et du personnel. Enfin, le service participe aussi à des travaux de recherche comme l’essai clinique porté par le CHU d’Angers pour tester l’efficacité d’un médicament ou la validation de tests sérologiques.
Nous avons réussi à limiter la contamination du personnel. Et à part quelques tensions liées à l’approvisionnement en casaque, nous n’avons pas eu de grosses difficultés. Nous avons la chance que l’hôpital soit neuf avec beaucoup de chambres individuelles. Très tôt, nous avons individualisé la zone où sont installés les malades atteints du COVID-19 et identifié un circuit pour maîtriser le risque de contagion.
Si le Dr Prazuck est olivetain, il a fait ses études de médecine à Montpellier avant de « monter » à la capitale faire son internat.
J’ai été confronté aux premiers malades du SIDA et je me suis beaucoup investi sur ce sujet, auprès des malades mais aussi en recherche.
En région parisienne, mais aussi en Afrique pendant son service militaire ou encore en Birmanie, dans le cadre de missions bénévoles pour Médecins du monde. C’est à la fin des années 90 que ses pas l’ont ramené dans l’Orléanais.
J’ai été recruté au service des maladies infectieuses de l’hôpital d’Orléans, avec la perspective d’en prendre à court terme la responsabilité, ce que j’ai fait en 2004. Comme beaucoup de Parisiens qui font le ”grand saut”, je me suis d’abord installé dans un appartement dans Orléans, avant d’acheter une maison au bord du Loiret : mon choix s’est porté sur Olivet pour sa proximité avec l’hôpital bien sûr mais aussi pour la qualité de son cadre de vie.
Il n’oublie pas tous les autres corps de métier aussi engagés dans la bataille contre le COVID- 19 et glisse en fin d’entretien combien il est fier de son frère, Christophe, chef d’état-major de la Marine en prise avec la situation sur le porte-avion Charles de Gaulle.