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Ping… Pong… Ping… Pong… La vie de Louis Lainé-Campino est rythmée par les rebonds d’une balle blanche de 2,7 grammes sur une table d’un peu plus de 4 m2. Il y consacre 20 heures par semaine, entre les entraînements le soir et les tournois du week-end.
Il est âgé de 7 ans quand il découvre le pouvoir hypnotique de cette petite balle. Dans l’Oise où il réside alors, il doit choisir un sport à découvrir dans le cadre de l’école. Foot, judo, natation… Il hésite et opte finalement pour le tennis de table.
Je n’avais jamais essayé et j’ai tout de suite accroché !
La famille s’installe à Orléans en 2012. Louis, alors en CM2, prend une licence au club de Saint-Jean-de-la-Ruelle, où il est vite repéré par Jean-Robert Raynaud qui décide de l’entraîner individuellement. Il grimpe les échelons plus vite qu’une attaque de coup droit, son point fort : Départementale, Régionale…
En 6ème, il intègre le pôle France de Tours, où il est en sport études la semaine. Le week-end, il joue en compétition dans le Loiret. Après un passage par le club de La Chapelle-Saint-Mesmin, il signe à Olivet au moment de son entrée en 5ème.
Il me fallait un club plus fort, pour pouvoir évoluer en Nationale 2.
Vainqueur des Championnats du Centre dans sa catégorie, il se qualifie pour l’Open international du Portugal qui s’est déroulé près de Faro, au mois de novembre dernier. Il y remporte le tournoi par équipes avec son partenaire d’entraînement Martin Blot. Associés en équipe de France B, les deux compères se sont même payés le luxe d’une victoire en finale… sur l’équipe de France A !
Une sacrée performance qui devrait permettre à Louis, désormais classé numéro 6 français chez les cadets, de participer aux championnats de France qui auront lieu à Nantes, au mois de mai, en présence des meilleurs joueurs nationaux.
Mais le jeune homme rêve plus grand et, tout en haut, il y a les JO. Pourquoi pas ceux de Paris ? Louis aura alors 21 ans… « Ce sera dur, mais on ne sait jamais. »
Mais il devra se méfier, car la concurrence sera féroce, y compris dans sa propre maison… Clément, son frère cadet, vient en effet d’être admis lui aussi au sein du pôle tourangeau, à l’âge de 11 ans. « Pour l’instant, il est petit, je le bats encore facilement », s’amuse Louis. Un jour, peut-être, les deux frangins feront des ravages en double.