La minute verte : les jardins de pluie et les jardins secs

Dans un contexte de dérèglement climatique, changer nos modes de jardinage devient essentiel. En août, on s'interroge sur les jardins de pluie et les jardins secs.
 

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Dans une démarche de développement durable, Olivet s'inscrit dans la charte d'Objectif Climat 2030. Chaque mois, retrouvez une astuce écolo pour limiter le réchauffement climatique.

En août : découvrez deux types de jardin

Qu'est qu'un jardin de pluie ?

Un jardin de pluie est un massif de pierres végétalisé avec des plantes hygrophiles (c’est-à-dire qui préfèrent les milieux humides ou aquatiques) qui permet de capter l'eau de pluie qui s'écoule du toit d'une maison, d'une allée, d'un patio et autres surfaces imperméables.

Ces aménagements possèdent plusieurs avantages :

  • ils participent au drainage du terrain et permettent de limiter d'éventuelles inondations ;
  • ils permettent de limiter l'utilisation d'eau potable pour arroser les plantes, légumes et fruits du jardin.

À Olivet, des jardins de pluie également appelés « noues » ont été créés dans la cour de l’école élémentaire du Poutyl, pour un total 450 m². Elles permettent de stocker plus de 145 m3 d’eau lors de fortes pluies.

Voici la liste des plantes utilisées pour les noues de l’école élémentaire du Poutyl : Carex, Iris, Rodgersia, Epilobe, Salicaire, Myosotis, Cardamine, jonc.

Qu'est qu'un jardin sec ?

Un jardin sec est un massif de plantes ne consommant que très peu d’eau.

Ce type d’aménagement possède de nombreux avantages :

  • il nécessite très peu d'eau ;
  • il est adapté aux régions sèches et venteuses ;
  • il supporte les grosses chaleurs ;
  • il est facile à mettre en place.

Le jardin sec mis en place à l'école maternelle du Poutyl est un très bon exemple. Il est composé de : Pittosporum, Carex, Fétuque, Agapanthe, Nandina, Houblon, Chèvrefeuille, et Clématite.