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Il aura fallu plus d’un an de discussions et d’étude de dossiers par les services de la Préfecture du Loiret pour que ce soit acté : une partie du lit du Loiret, à Olivet, va être curé à partir de la fin du mois de septembre, sur deux secteurs aux abords du camping. Plusieurs critères ont été requis pour permettre cette intervention qui va au-delà de l’entretien courant d’un cours d’eau. De fait, le curage est interdit par la loi sur l’eau, sauf dérogation exceptionnelle.
Pourquoi faire un curage ?
Lors des inondations de 2016, des sédiments (du sable et diverses particules) se sont déposés dans le Loiret, au niveau du camping d’Olivet. Ils se sont accumulés jusqu’à atteindre environ 1 000 m3. En curant le lit de la rivière, on permettra à celle-ci de retrouver une certaine profondeur d’eau à ces endroits, afin qu’elle continue de s’écouler sans frein.
Comment est-il réalisé ?
Le chantier devrait débuter à la fin du mois de septembre pour plusieurs mois. La décision a été prise par la Préfecture de recréer une berge en aval du camping. Pour ce faire, le niveau de la rivière doit être bas. L’objectif ? Aider à un meilleur transport des sédiments dans cette zone.
Ensuite, une fois que le niveau de l’eau sera remonté, les sédiments seront aspirés à l’aide d’un bateau spécialisé et mis à décanter avant d’être évacués par camions jusqu’à la carrière de Sandillon.
196 000 €, c'est le budget total de la ville d’Olivet pour cette opération de curage du Loiret (études préalables et travaux).
Y aura-t-il des impacts particuliers ?
Une barrière “anti-matières en suspension” sera installée sur le Loiret. Il ne sera pas possible de naviguer autour du camping. Cependant, il ne devrait pas y avoir d’impact ni sur la faune et la flore, ni sur la circulation routière.
Cette opération, exceptionnelle par sa nature, est prévue pour résoudre en une seule fois le problème d’écoulement de l’eau de la rivière. Elle entre dans le plan d’entretien de la rivière mené par la Ville depuis de nombreuses années – notamment avec les opérations de faucardage, pour assurer aussi bien aux usagers qu’à la faune et la flore locale une rivière en bonne santé.