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Des murs lézardés, des microfissures qui n’étaient pas là il y a encore quelques mois… Voilà le constat qu’ont pu faire quelques propriétaires olivetains, inquiets de ces possibles signes de mouvements de terrain liés à la dernière sécheresse. Ce péril est malheureusement le propre des sols argileux, appelé le « retrait-gonfl ement » des argiles.
Dès l’automne, les sols ont tendance à gonfler avec l’humidité, alors qu’ils se rétractent fortement à l’arrivée de l’été, sous l’effet du manque de pluie et de l’augmentation de la chaleur. A fortiori quand l’été est caniculaire. Résultat, les
murs craquent. Lorsque les conditions climatiques sont inhabituelles, la mairie peut engager auprès de la Préfecture
une demande de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. Celle-ci est ensuite étudiée en commission interministérielle.
Si le territoire d’Olivet est reconnu, une procédure se mettra alors en place, avec des délais stricts à respecter pour que
les demandes d’indemnisation soient prises en compte.