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Le Poutyl
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Si le Poutyl m’était conté…
Le Poutil (qui s’est toujours écrit avec un « i » : l’« y » est une graphie moderne) est un très ancien nom de lieu, attesté dès le Moyen Age : il s’agit d’un clos de vignes, le clos du Poutil ou Poutisl sur la paroisse de Saint Martin-d’Olivet. Ce nom vient d’un diminutif du mot pont (qui a donné Poutil, Poutis, Poustil, Pouteau, Ponceau, Pontet – toponymes fréquents dans le Loiret). Un « poutil » désignait précisément une planche pour traverser un ruisseau ou un fossé. Ce vignoble sur le coteau descendant vers le Loiret appartenait au 15 e siècle à Pierre Noblet, bourgeois orléanais qui en tirait de bons vins d’auvernat rouge, cépage noble traditionnel dans toute la paroisse. Au milieu du 16e siècle la terre du Poutil est la propriété de Claude Galmet, écuyer, qui est dit « seigneur de Faronville et du Poutils, Grand-Maître des Eaux et Forêts du duché d’Orléans, maître d’hôtel de Mgr frère du Roi ». Mais le lieu consistait seulement, nous disent les vieux actes, « en masure, portail, court, escurie, verger et allées » …
C’est à la toute fin du 16 e siècle que le Poutil entre dans l’Histoire, sous l’égide de Pierre Fougeu d’Escures, l’une des personnalités les plus importantes de l’Orléanais, qui va ériger un ensemble de près, vignes et bois en une prestigieuse seigneurie.
Mais qui était Pierre Fougeu d’Escures ?
Né en 1554 à Orléans, issu d’une très ancienne famille, Pierre Fougeu d’Escures a acquis, par sa bravoure, sa loyauté et sa fidélité au cours de sa carrière militaire, l’estime et l’amitié d’Henri IV qui l’avait fait, en 1593, son Maréchal des logis des camps et armées, puis en 1597 son Maréchal Général et son conseiller. Il s’était acquitté avec sagesse de plusieurs missions diplomatiques délicates que lui avait confiées le Roi. Il était également l’ami du grand ministre Sully qui devait le nommer Intendant des Turcies et Levées de la Loire et de ses affluents, puis en 1605 Lieutenant du Grand Voyer dans les généralités d’Orléans et de Moulins.
Sous Louis XIII, il a conservé ses fonctions et a été en plus gouverneur du château d’Amboise et Maître d’hôtel de Mgr Gaston d’Orléans, frère du Roi. Toutes ces charges de grand serviteur de l’Etat ne l’empêchaient pas d’être très présent dans sa ville natale, soucieux d’user de son crédit auprès du roi pour aider ses concitoyens et défendre avec zèle leurs intérêts. Dès les années 1590, il œuvra pour panser les plaies et réparer les dégâts que trente ans de guerres religieuses avaient causés en Orléanais, servant ainsi la politique de pacification voulue par Henri IV. Il participa à la reconstruction de nombreuses églises et monastères. Il s’était particulièrement investi pour que la cathédrale Sainte-Croix fût relevée de ses ruines, en intervenant à maintes reprises auprès du roi pour obtenir des subsides En 1600, par ses soins et ses dons, l’église et le monastère de Saint-Euverte ainsi que ceux de la Madeleine, étaient rétablis. Puis il s’occupe personnellement de l’édification de l’église de Saint-Jean-le-Blanc entre 1602 et 1603, ce dont témoigne une inscription, toujours bien lisible aujourd’hui sur une plaque commémorative placée au-dessus de la porte du clocher de l’église de Saint-Jean-le-Blanc : on peut y lire, sous les armoiries de Fougeu d’Escures surmontées d’un casque portant cimier, que Pierre Fougeu d’Escures, seigneur du Poustil et
d’Auvilliers, Maréchal des logis du Roi, Aide de camp et Intendant des Turcies et Levées, Commissaire ordinaire des guerres, a fait bâtir cette église en 1602 et 1603, qu’il a donnée aux habitants de la paroisse de Saint-Jean-le-Blanc en échange de celle qu’ils ont laissée aux Frères Capucins. La seconde partie de l’inscription nous apprend que l’église a été bénie le 23 novembre 1603, par Maître Pierre Fougeu, archidiacre de Beauce, Official et Grand Vicaire de Sainte-Croix, qui était le frère du bienfaiteur. Il fit aussi relever le choeur et les nefs de l’église d’Olivet.
Personnage le plus considérable de la cité johannique, il en fut élu maire en 1613, puis reconduit par la population dans cette fonction jusqu’en 1617, poursuivant les travaux d’embellissement et de reconstruction qu’il avait entrepris depuis 15 ans.
Entretemps, il avait fait bâtir, dans les toutes premières années du 17 e siècle les quatre élégants pavillons de brique rose et de pierre d’Apremont, dans la rue qui porte aujourd’hui son nom : il habitait le pavillon qui occupe l’angle formé par les rues D’Escures et de la Bretonnerie (actuel N°2 rue D’Escures) et louait les trois autres. Leur architecture de brique et d'ardoise rappelle celle des beaux hôtels de la place des Vosges à Paris (anciennement Place Royale), où Pierre Fougueu d'Escures s’était fait aussi, dès 1605, élever un hôtel, au n°9.
Enfin, c’est également lui qui, en tant qu’Intendant des Turcies et Levées de la Généralité, fit construire le quai de Recouvrance, premier véritable quai du port d’Orléans. Il s’est éteint chez lui à Orléans, dans son hôtel de la rue D’Escures, le 6 mai 1621 et fut inhumé dans l’église Saint-Pierre-Ensentelée (actuelle Saint-Pierre du Martroi). Très aimé de toute la population, il fut unanimement pleuré et regretté par les Orléanais pour sa bonté et son administration pleine de sagesse et de sollicitude envers les plus démunis : « Je ne puis exprimer le regret et les larmes qu’espandirent les Orléanois lorsqu’ils assistèrent aux obsèques et que son corps fut posé dans sa chapelle en l’église Saint-Pierre-Ensentelée. », comme l’écrivait le chroniqueur orléanais François Le Maire dans son Histoire et Antiquités de la Ville et du Duché d’Orléans (1645), qui avait été témoin
oculaire de ces obsèques.
Les splendeurs du château et des jardins du Poutil
Depuis 1594, Pierre Fougueu d’Escures se constituait un grand domaine, véritable fief sur Olivet, mais aussi sur Saint-Mesmin et Saint-Pryvé. Patiemment, autour du clos du Poutil racheté en octobre 1594 à la famille Galmet de Faronville, il a procédé à l’acquisition de centaines de lopins de terre pour disposer d’une terre suffisante pour y bâtir une noble demeure entourée d’un parc.
Une belle gravure de Claude Chastillon, topographe du roi (né vers 1550 et décédé en 1616) nous permet de connaître l’aspect du Poutil au temps de sa splendeur originale Le château du Poutil, burin début 17e siècle d’après un dessin de Claude Chastillon. Musée Historique et Archéologique de l’Orléanais.
Pierre Fougeu d’Escures commença par faire édifier deux vastes terrasses en surplomb par-dessus la rivière. Sur l’une allait s’élever le château : la façade sur le Loiret présentait un majestueux corps de logis de sept travées encadrés de deux pavillons coiffés de hautes toitures à la française. À l’arrière, des ailes en retour encadraient la cour dans laquelle on pénétrait par une porte monumentale au bout d’une allée rectiligne venant du bourg. Une autre allée au sud conduisait à la route de Saint-Mesmin. Sur l’autre terrasse, qui n’existe plus, un jardin remarquable participait à la beauté du lieu : divisé en « parquets » ou compartiments très géométriques, conformément aux préceptes d’Androuet du Cerceau ou de Bernard Palissy, il préfigurait le classicisme des jardins « à la française ». Un embarcadère, de charmants pavillons invitaient à la promenade ou au repos au bord de l’eau…
Et dans son parc, entre les deux terrasses, Pierre Fougeu avait fait aménager une source abondante qui jaillissait du bas du coteau, en une fontaine dans le goût du temps : on peut voir sur la gravure de Chastillon l’eau vive qui s’écoule dans un bassin, derrière lequel se dresse une loggia à l’italienne composée de cinq arches. Cette fontaine du Poutil était célèbre à la ronde. Puis à l‘époque romantique la loggia à l’italienne fut remplacée par des rochers formant une grotte artificielle.
Bel exemple de ce que pouvait être une noble demeure au seuil du Grand Siècle, c’était, aux dires des contemporains, l’une des « maisons de plaisance » les plus agréables de la région, où la notoriété du propriétaire allait attirer des visiteurs prestigieux, à commencer par Henri IV qui y accepta plusieurs fois l’hospitalité de son ami le seigneur du Poutil, en 1598, 1601, 1602. On sait que la reine Marie de Médicis y vint passer la journée du 10 juillet 1614 avec le jeune roi Louis XIII (âgé de 13 ans) : reçus par le maître des lieux, ils y soupèrent avec toute la Cour, et ils apprécièrent tant le charme des lieux et de la réception qu’ils y revenaient le lendemain pour goûter sur le Loiret… D’autre part le Journal d’Hérouart médecin de Louis XIII, nous apprend que le 12 mai 1619 le jeune roi vint se promener avec grand plaisir et souper au Poutil.
Les rendez-vous du Vert-Galant : Henriette d’Entragues et Henri IV
La légende nous assure que c’est dans le parc du Poutil, précisément dans la grotte de la fontaine, qu’Henri IV et sa future maîtresse Henriette d’Entragues se retrouvèrent pour leur premier rendez-vous galant et que c’est là qu’ils échangèrent leurs premiers serments (le Vert-Galant était à ce point entiché de la belle Orléanaise qu’il lui promit, bien étourdiment, de l’épouser !). En tout cas, le roi et Henriette ont certainement eu l’occasion de se rencontrer lors des visites royales à Orléans et au Poutil, dans la mesure où Pierre Fougeu d’Escures était allié à la famille d’Entragues : sa femme, Claude Touchet était en effet cousine issue de germaine de Marie Touchet, l’ancienne maîtresse de Charles IX, mariée ensuite au gouverneur d’Orléans François Balzac d’Entragues, dont elle a eu une fille, la fameuse Henriette d’Entragues.
Et c’est ainsi que de charmants fantômes hantent la haute terrasse et les frondaisons du parc…
Une chasse au loup royale
Un curieux document figure dans le registre des baptêmes de la paroisse Saint-Marceau à la date du lundi 22 avril 1602 : le vicaire de Saint-Marceau, Edme Broyon, y a soigneusement consigné la visite d’Henri IV, venu poser la première pierre de l’église de Saint-Jean-le-Blanc. Puis, nous dit le vicaire, le roi accompagné de la reine et de sa cour se rendit au château du Poutil, au bord du Loiret à Olivet, où il fut reçu à dîner par l’initiateur et l’organisateur de cette cérémonie, Pierre Fougeu d’Escures. Mais avant de se rendre chez ce dernier, le roi, en quittant Saint-Jean-le-Blanc, eut envie de se dérouiller un peu les jambes à la chasse et demanda au curé de « faire sonner pour aller à la chasse aux loups au bois de Bou. Incontinent, le sieur curé assembla tous les paroissiens, et nous tous ensemble allâmes retrouver le Roy. Il faut savoir que nous nous trouvâmes presque de huit à neuf cents hommes, tant de cette paroisse que d’Olivet : ce qui donna une joie très grande au Roy de voir une si grande multitude de peuple. (…) Nous reçûmes très grand honneur du Roy car il fut pris deux louves. »
Et le vicaire de Saint-Marceau, fier et heureux d’avoir participé à cet événement, en consigna le récit le jour même dans son registre. Nous apprenons également, à la lecture de ce texte très vivant, écrit à chaud par un témoin direct, que les loups étaient alors très nombreux dans les environs d’Olivet (les bois de Bou se trouvaient à la limite est de la paroisse, dans le Val, le long du petit affluent du Loiret appelé Bras de Bou) : après les quarante années de guerre, de sièges et de pillages qu’avaient connues ces campagnes orléanaises, les loups pullulaient, et dès juin 1601, Henri IV avait publié un édit obligeant les seigneurs à organiser au moins tous les trois mois des chasses au loup.
Les bons vins du Poutyl
Si Fougeu d’Escures avait fait dessiner, sur le coteau, de somptueux jardins et planter d’arbres un vaste parc percé d’allées, il avait conservé un important clos de vignes dont les vins étaient réputés. Ainsi Simon Rouzeau, médecin-chirurgien à Orléans, en fait-il un éloge dithyrambique dans son Hercule Guespin dédié à Mr d’Escures, en 1605. Ce grand poème était une défense et illustration des qualités des différents crus du vignoble orléanais : il y passe en revue en effet tous les vins de l’Orléanais, pour s’arrêter sur celui qu’il estime, lui le fin connaisseur, le meilleur de tous, et c’est le vin d’Olivet…
Il faut dire que notre chirurgien-dégustateur-poète avait quelques motifs particuliers pour porter ainsi au pinacle les vins d’Olivet, d’abord parce qu’il y possédait un clos de vignes très cher à son coeur, le clos du Chevecier, pièce de terre située sur la route de la Ferté-Saint-Aubin dont le sol sec et sablonneux a toujours donné de bons vins :
Entre ceux d’Olivet, je don’rais le laurier
Au bon vin que produit le clos du Chefvecier,
Parce que libérale, tous les ans il me donne
De raisins empourprés une riche couronne.
Et puis il voulait plaire à Fougeu D’Escures (dédicataire de son poème), fastueux seigneur du Poutil, dont les vignes, nous dit-il, ont été plantées par Bacchus lui-même.
Or, de tous les coteaux et des belles collines
Qui naissent à l’entour des campagnes guespines,
Près Saint-Martin, l’on voit un tertre tout divin;
En ce lieu-là Bacchus voit le premier raisin ;
Ce lieu sur tous pouvait par sa grande excellence
Porter le nom divin de Bacchus Porte-Lance,
Car de sa propre main il le voulut planter ;
Et crois que le nectar que buvait Jupiter
Croissait en lieu-là, car il est le plus noble
Et le meilleur qui soit dans le français vignoble :
C’est le royal Poutil dont le plaisant regard
Nous fait voir combien peut et la nature et l’art…
(…) C’est en ce lieu que croît le vin délicieux,
C’est en ce lieu que croît le bon vin gracieux,
Le vin n’est pas si doux, c’est de la Malvoisie,
Ce n’est pas de la Malvoisie, ains c’est de l’Ambroisie
Dont là-haut dans leurs banquets jadis buvaient les dieux …
Enfin, un peu plus tard, en 1607, Pierre d’Escures compléta son domaine en achetant à l’abbé de Micy le moulin du pont d’Olivet et tous les droits de pêche que les moines possédaient depuis le pont jusqu’au moulin de Saint-Samson.
Démolition du château du Poutil et morcellement du parc
Le Poutil allait rester entre les mains des descendants de la famille d’Escures jusqu’au 19e siècle, sans subir de grandes transformations. Sous l’Empire, le propriétaire qui était alors Jean-Casimir-Louis-Marie de Gaillard d’Escures mit son château à la mode du temps en ornant la façade sur le Loiret d’un important fronton triangulaire, comme on peut le voir sur cette gravure représentant le Poutil au début du 19 e siècle. Le parc, bien que réduit avait encore fière allure. Mais ce Jean-Casimir, devant mettre en vente le domaine
pour des raisons financières, prit la décision en 1828 de démolir le château de ses ancêtres plutôt que d’y voir des étrangers y habiter !
Le chantier de démolition de ces antiques bâtiments prit plusieurs années. Le domaine est alors divisé et vendu en quatre petits parcs où les arbres furent au début soigneusement conservés. Sur l’une des parcelles est construite la belle demeure appelée Petit-Poutyl.
La vente des matériaux de démolition du château est annoncée dans le Journal du Loiret de janvier 1837 :
Le splendide château du Poutil était réduit à peu de choses : seules avaient été conservées une aile construite au 18 e siècle et l’une des terrasses, comme on peut le voir sur ces dessins de Charles Pensée, pour l’album Les bords du Loiret paru en 1845 chez Alphonse Gatineau. Le Poutil en 1845, dessin de Charles Pensée pour l’Album Les bords du Loiret et Le pont d’Olivet depuis la terrasse du Poutil .
C’est vers 1900 qu’est rajoutée la tour, par le propriétaire qui était le riche fabricant orléanais de couvertures Alfred Pépin, pour essayer de redonner un peu d’allure au bâtiment. Lors de la vente de la propriété en 1919, nous savons qu’elle se composait « d’une terrasse donnant sur le Loiret, orangerie chauffée, trois serres chauffées, potager, verger, vignes et espaliers, manège et pompe se trouvant près des serres, bacs et bassins d’arrosage. Gare à bateaux avec un bateau. Parc d’arbres de haute futaie avec grotte et vivier, communiquant directement avec la rivière du Loiret. Contenance 5 hectares. »
En 1941, le maire Paul Genain rachète la propriété, pour le compte de la Ville d’Olivet, pour en faire un parc public et un terrain de sport pour la toute nouvelle Union Sportive d’Olivet. La création du terrain de football du Poutyl avec une tribune ne sera réalisée qu’en 1956. Plus tard une école (1956-57) et une piscine (inaugurée le 25 juin 1970) y sont construites.
Le buste de Pierre Fougeu d’Escures seigneur du Poutil, mis à l’honneur au Musée des Beaux-Arts d’Orléans
Pierre Fougeu avait fait édifier, dans les premières années du 17 e siècle, dans l’église Saint-Pierre Ensentelée (aujourd’hui Saint-Pierre du Martroi) une chapelle funéraire, dans laquelle il a été inhumé, ainsi que son épouse Claude Touchet, son frère Jacques Fougeu de Ligny, et, après eux, de nombreux membres de leur famille. Son tombeau était surmonté d’une colonne portant son buste en marbre, oeuvre d’un excellent sculpteur orléanais, Michel Bourdin. À la Révolution, la chapelle sépulcrale de la famille fut pillée et démolie, mais par chance, le sonneur de cloches de l’église avait pu prévenir Paul de Courcelles d’Escures, le descendant qui vivait toujours au Poutil, et avait pu sauver le buste et l’épitaphe, qui restèrent au Poutil jusqu’à la démolition du château.
En 1884, Mme d’Escures dernière descendante de l’illustre famille offrait à la Société Archéologique et Historique de l’Orléanais le buste et l’épitaphe gravée sur cuivre autrefois placée au-dessous du monument. La Société décidait de remettre ce précieux monument au Musée Historique et Archéologique. Et lors de la rénovation récente des salles du Musée des Beaux-Arts d’Orléans consacrées au 17e siècle, le buste de Pierre Fougeu d’Escures, seigneur du Poutil, a été remis à l’honneur et accueille le visiteur dans la salle dédiée à Henri IV.