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Les bords de terrain, il les connaît bien pour les pratiquer depuis plusieurs années. Gérer ses émotions, garder la tête froide, anticiper le match, tout en coordonnant harmonieusement des individus ; voilà le quotidien de Lamine Kébé, coach de l’équipe de France de Basket des moins de 19 ans (U19) et cadre technique à l’Insep (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance), où il entraine les vingt-cinq meilleurs potentiels Français dans ce sport.
Aider à grandir humainement et sportivement
Orléanais de naissance et Olivetain d’adoption, il a touché son premier ballon orange à 6 ans, à La Source, avant d’entrer à l’Entente Orléanaise (ex OLB) à 13 ans : « ça a été mon club pendant dix ans, j’y ai joué plusieurs années en Espoir, à m’entrainer avec des futurs professionnels, se souvient-il. La journée, je suivais mon cursus scientifique au lycée Voltaire, puis je prenais le tramway jusqu’au palais des sports, tous les jours ». S’il eût des rêves de professionnalisation comme joueur, Lamine Kébé a vite senti la fibre de l’entrainement en lui. En parallèle de ses études d’économie, il s’est ainsi lancé dans le coaching, notamment avec l’équipe U15 féminine de l’USM Olivet en 2009 et l’équipe U15 masculine de Fleury-les-Aubrais jusqu’au Championnat de France. « Ça m’a ouvert les portes de l’Insep, précise l’entraineur. Aujourd’hui, pouvoir aider ces futurs professionnels du basket français ou mondiaux est un privilège. Les campagnes en équipe de France sortent de l’ordinaire par leur intensité. Ce sont des moments inoubliables. »
Fier de chaque joueur
D’autant que depuis ses débuts à la Fédération fédérale du basketball, en 2016, il a pu « aider à grandir humainement et sportivement » de grands noms du basket comme Victor Wembanyama, Bilal Coulibaly et encore Ousmane Dieng, jouant désormais en NBA, le Graal de tout basketteur professionnel. « Je suis fier et content de chaque joueur. J’entame ma 8e saison à l’Insep, et pouvoir donner un peu de soi dans la progression d’un jeune basketteur reste un moteur pour moi », complète Lamine Kébé.
En attendant de nouveaux défis professionnels, l’Olivetain joue toujours au basket, en loisirs, et a créé un « petit club » avec des amis, le Tonnerre Basket Club, basé à Orléans. « J’aimerais vraiment reprendre également le saxophone, que j’ai pratiqué pendant dix ans… Mais ce sera quand j’aurai plus de temps ! Pour le moment, profiter un maximum de mes enfants est ma priorité. » La musique attendra donc, après des rebonds sans fausse note.